08 janvier 2008

Glauque...

Bon, ce blog est là en tant qu'exutoire, il faut le rappeler.
Donc voilà, je suis allé en Égypte. C'était bien. Dans un hôtel**** ou il n'y avait rien à faire d'autre que bronzer sur la plage.
Lieu de visite le plus proche, 5 heures 30 de bus !
Donc on a rien faire d'autre que manger, dormir, bronzer, lire, un peu de sexe malgré les règles de ma douce et tendre.
La nourriture était excellente.
Et donc. Un matin, plein de vigueur due à une bonne nuit de repos, je me lève d'un pas hardi, et me dirige vers les rideaux. Je les ouvre et constate à ma grande satisfaction un ciel d'un bleu parfait. Comme la veille, l'avant veille et l'avant avant veille. J'en informe mon aimée d'un sourire. Elle reste à feignanter au lit pendant que je scrute le paysage splendide qui s'offre à moi. Et je lâche joyeusement un petit pet silencieux et inodore dont j'ai l'habitude. Voir notes précédentes.
Et un petit jet de chiasse me sort du cul. Vient maculer mes cuisses, et asperger le sol... Je reste interdit quelques secondes. Qu'est-ce qu'il se passe. Je ne viens pas de rêver, j'ai bien de la merde plein les jambes. Calmement je me dirige vers les toilettes, commence à m'essuyer avec du PQ, j'en ai plein les jambes, ça coule jusque sur mes pieds. Je m'assoie sur les chiottes, me vide. Charmante diarrhée ! Et commence à m'essuyer, et m'essuyer et m'essuyer et m'essuyer. J'en avais partout. Mon cul avait fait diffuseur. Comme un spray ! Je finis dans la douche. et me lave entièrement, me décape devrais-je dire ! Puis je nettoie les chiottes, la planche maculée de chiasse jaunâtre ! Et l'intérieur des chiottes... répugnant. Puis le sol devant la fenêtre, pendant que madame dort encore. La merde s'en va, mais teinte les rainure entre les dalles de carrelage. Les joints sont jaunes.
Et madame me demande si ça va...
Alors je lui raconte...
Et ça la fait rire !
J'ai quand même de la chance je crois.

En fait, point de tourista dans tout ça. Juste les piments entiers frit si succulent que j'avais manger en grand nombre la veille. Après ça, plus rien.
Juste un sentiment indicible de honte. J'ai du coup dû raconter ça à mes potes pour exorciser la honte... brrr...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'ai ri.... ça me rassure de voir qu'on a tous nos grands moments de honte!
et sinon je voulais répondre à ton commentaire sur mon blog mais... pfff. ce serait long ;-) bon, j'essaie quand même.
ma vie, j'y réfléchis pas mal, j'ai déjà réussi à me trouver un projet qui tient debout, une idée de boulot qui me plait (c'est assez exceptionnel pour être mentionné)et d'ici un mois le projet se met en place (je m'inscrit à l'iufm en février) après c'est vrai que ça signifie encore 1 an de galère de thunes, voir plus si je loupe le concours (mais ce n'est pas une option). donc tu vois, prendre ma vie en main, c'est en cours. après je sais que je dépends de monsieur financièrement, mais je me demande si malgré ça je ne vais quand même pas le quitter, tout simplement parce que je suis une grande naïve et que j'essaie de coller à mes idéaux (c'est pas le mot que je voulais mettre, mais ça s'en rapproche). je sais que j'ai envie d'aller vivre de nouvelles choses, avec d'autres personnes, mais je sais aussi qu'en restant avec lui je vais me retrouver dans une de ces 2 situations: je vais m'empêcher de vivre ce que j'ai envie de vivre par peur de le blesser (donc: frustration) ou je vais aller faire ce que je veux, mais ma conscience va finir par me rattrapper (j'ai beau dire qu'avec le mec en décembre je n'ai eu aucun regret, j'ai quand même eu du mal à regarder monsieur dans les yeux pendant quelques jours sans sentir une certaine culpabilité). je préfère avoir la conscience tranquille et faire ce que je veux, même si ça veux dire en chier niveau thunes. quitte à prendre un 2ème boulot, pourquoi pas... parce que même si la comédie à tendance à me taper sur les nerfs de plus en plus, j'y reste encore attachée, et je pense que j'y resterai l'année prochaine. tout ce que j'attends, c'est le bon moment pour me lancer, parce que l'air de rien, c'est la peur qui me retient. si j'avais pas aussi peur de la solitude je crois que j'aurais quitté monsieur il y a 6 mois, quand il me faisait vraiment chier à être impossible à vivre. mais c'est vrai qu'il n'y a jamais de "bon" moment pour quitter quelqu'un, pour l'instant je suis en phase de réflexion et d'attente, peut-être qu'un de ces jours mon courage va se réveiller... (je t'avais prévenu que c'était long ;-) )