30 janvier 2006

oups, je suis désolé, j'ai pas pu me retenir...

Je suis désolé de parler d'un sujet si gras, et si peu finaud, mais ça me tracasse en ce moment, alors je vais le faire quand même : Je pue !
Et c'est nouveau pour moi !

Je m'explique. Je suis végétarien, et depuis que mon alimentation est dépourvue de viande, j'avais abandonné du même coup toute odeur corporelle. Etonnant ? Je n'ai pas d'explications réellement scientifiques, mais dans tout les cas, je sais qu'un certains nombre d'amis viandards à outrance de mon entourage, puent graves leur mères !
Moi non. Depuis que j'ai arrêté la viande, ma sueur sans moins, mon cul ne pue plus du tout. Par contre, j'ai une production de gaz largement plus importante. Mais comme mes pets ne sentent rien, je me vide sans honte, et sans bruit, en permanence. Ma compagne a un nez très sensible, elle sent tout, tout le temps, toujours, pas autant que Jean-Baptiste dans Le Parfum, de Süskind, mais bon quand même, c'est souvent chiant au quotidien. Et bien je pouvais me lâcher en permanence, sans que même elle ne sente rien ! Bref, si mes pets ne sentaient rien, et ne faisaient pas de bruits, au nom de quoi aurais-je dû me retenir ? Ca me gonflait juste désagréablement le ventre. Bref, je vivais sans soucis de mes odeurs corporelles. N'importe qui passait après moi aux toilettes sans désagréments. Pratique, et facile à vivre.

Et voilà-t'y pas que depuis trois semaines, sans raisons précises, mon cul se mets à sentir ! Pas une horreur, mais sentir quoi. Et j'ai toujours autant de gaz, vu que je ne mange toujours que des légumes et des féculents. Mystères et boules puantes ?! En tout cas, et sans vouloir faire de l'humour, ça me fait grave chier !

Etudiant la question, je me suis aperçu qu'au point de vue date, ça remontait à l'ingestion de tartes au maroilles faites maison.
Dedans, il y avait de la levure de boulanger, et du maroilles comme ingrédients marginaux par rapport à mon alimentation habituelle.

Les gaz produits dans nos intestins le son par des bactéries commensales qui digèrent à notre place les aliments que nous ne digérons pas. Les fibres, la cellulose… Ce que les hommes de digèrent pas, il le rejettent en caca. Nos bactéries commensales, elles sont plus efficaces, elles rejettent des gaz : du méthane et du soufre notamment. Je pense que mes bactéries étaient de gentilles bactéries qui ne produisaient que très peu de méthane, et qu'en mangeant ce putain de maroilles, j'ai chopé des bactéries commensales plus odorantes !

Bref, j'hésite à me purger un bon coup, histoire de modifier ma flore intestinale. Peut-être sera-ce pire, peut-être sera-ce mieux ! Dans tout les cas, en ce moment, je pue du cul et ça fait trois semaines que ça dure ! Je sens que si ça continue, je vais me faire une overdose de piment ! Chiasse garantie ! Puis diète ! Et régime soupe. Le seul hic, c'est les hémorroïdes dues au piment… aïe !

16 janvier 2006

J'ai fait de la luge !

C'était trop cool !

Ca paraît con, mais parfois, il arrive ce genre de parenthèse de joie pure ; suite à une semaine plutôt nulle globalement, ou malchance et QI de poulpe se succédèrent, c'était plutôt bien venu.

La semaine dernière, ma sœur m'avait proposé d'aller faire de la luge en montagne.
Froid, levé tôt, ridicule, flemme… Bref, j'avais refusé. Et puis cette semaine mon amie et moi avons retéléphoné pour savoir s'ils y retournaient. Et comme en effet, il emmenaient de nouveau leur fils faire de la luge, nous avons complété la voiture.
Ca commençait plutôt mal. Ma copine se sentait grosse, ridicule sans combinaison, avait peur d'avoir froid… angoisse avant le départ. Moi, j'avais mangé trop de piment la veille, j'avais peur de ne pas trouver de toilettes en altitudes si vous voyez ce que je veux dire… Et puis le mari de ma sœur par une sorte d'orgueil toute masculine, avait décidé qu'il avait assez d'essence pour monter, et qu'on en trouverait bien sur la redescente. Bref, tout le trajet sur la jauge, en montagne, sans une seule pompe en chemin… et le thermomètre de la voiture indiquait -6° dehors… brrrrr ! Je me voyais mal pousser en montée…
Bref, ça commençait mal.

Et puis on a traversé la couche nuageuse qui obscurcissait la plaine alsacienne. Les arbres étaient couverts de givre, comme de la dentelle scintillante qui ornait les branches des sapins et des feuillus mis à nus par l'hiver. Une mer de nuage s'étendait sous nos pieds. Un duvet cotonneux qui s'étendait à perte de vue. Le soleil nous réchauffait agréablement, en dardant ses rayons bienfaiteurs sous un ciel d'un bleu parfait.
La piste de luge était féerique, on s'est tous amusé comme des petits fous. Mon neveu était hilare en permanence.

Et puis surtout, j'ai fait un truc que je rêvais de faire depuis des années ! J'ai fait comme dans Calvin et Hobbes et dans Boule et bill, j'ai fait un ange dans la neige !
Je me suis trouvé un coin de neige pure, inaltéré par les pas lourdauds des promeneurs et autres skieurs du dimanche, et je me suis allongé avec bonheur pour y dessiner de mon corps cette icône de double pureté, a snow angel !

Sur le retour, nous avons dégotté un minuscule chalet comprenant une table, une cuisine, un couple de cuisinier et une carte réduite. Petite auberge largement suffisante pour contenter nos appétits aussi bien nourriciers que de typique.
Puis vers trois heures, nous avons regagné notre douillet appartement pour une petite sieste bien mérité !
Le bonheur intégral vous dis-je !

12 janvier 2006

Je dois chercher du travail...

Depuis toujours, l’idée de fournir un quelconque effort plutôt que de consacrer tout mon temps au pur loisir me noue le ventre.
L’obligation de faire quelque chose me paralyse aussitôt. Je suis incapable de me forcer à quoi que ce soit. Je me soigne, mais au mieux, j’arrive à faire la vaisselle. Quelle grande victoire. J’arrive à me forcer à faire des choses normales pour tous, et j’ai ainsi l’impression d’être le plus génial des mecs parce que j’ai perdu 30 minutes à passer l’aspirateur ! Quelle chance ma copine a d’avoir un homme qui pour se déculpabiliser de ne pas gagner un centime, s’occupe de son intérieur. Extérieurement, toutes les femmes seraient au ange !
- Et il fait le ménage ?
- Oui, pas aussi souvent que je le voudrais, mais il le fait.
- Et les lessives ?
- Souvent oui.
- Me dit pas qu’il te fait à manger aussi !
- Ben, si… il adore cuisiner.
- Et il fait quoi dans la vie se prince charmant ?
- …, ben… rien…
- Rien ? C’est-à-dire ?
- C'est-à-dire rien. Il est au chômage, et il cherche pas de boulot.
- ??? (Incompréhension) ??? Et ça te dérange pas ?
- …si…

Passer des heures à ne rien faire ne me dérange pas. Passer des heures sur internet ne me dérange pas. Passer des heures devant la télé ne me dérange pas. Passer des heures à lire ne me dérange pas plus.
Et puis, avant qu’elle rentre, je me grouille de faire tout ce qu’une petite ménagère doit faire pour que son petit mari… hum, sa petite femme soit contente. Je monte en épingle deux ou trois trucs que j'ai fais dans la journée, comme si ça avait été insurmontable et que ça m’avait pris des heures, et je m’en tire à bon compte. Juste un petit "t’as cherché du travail", "oui, rien sur l’ANPE…" et puis voila. Je m'en tire à bon compte.

Je suis une loque !
Je suis une loque !
Je suis une loque !
Je suis une loque !
Je suis une loque !
Je suis une loque !
Je suis une loque !

Mais rien que de penser à m'en sortir, une boule d'angoisse me tenaille le ventre. Je crois que j'ai besoin d'un psy.
Mais j'aimerais tellement me prouver à moi-même que je suis capable d'y arriver. De me sortir les doigts du cul, sans personne, sans aide ! Je suis à la fois la dernière des loques, et bouffi d'orgueil ! Dur de s'en sortir quand on est incapable de faire quoi que ce soit seul, et quand on refuse obstinément toute aide extérieur !

Et grâce à ce post, je viens de passer une demi heure à na pas chercher de travail…
Quelle sera l'excuse suvante ?

11 janvier 2006

HHHAAAAAAA !!!!!!!!!!!

Je suis le plus parfait des crétins !
Je suis une débile profond !
Mon cerveau n’est qu’un gros bol de tapioca !
Même une moule hydrocéphale à plus de jugeote que moi !
Je ne mérite même pas de lécher le gros orteil des deux morues de «C’est du propre» sur M6 !


Pour Noël, toute ma famille m’a donné de l’argent pour acheter une télé. La télé dont je rêvais, la télé dont ma copine rêvait, la télé dont on rêvait ! Ce matin, je m’achète enfin la plus belle télé du marché, avec les meilleures notes et caracs : La SAMSUNG 26LE52BD !

Elle est belle à pleurer, je l’aimais d’amour fou ! Entre elle et moi, une histoire d’amour s’annonçait. Elle allait peupler mes longues heures de chômage… hum… mouaif, bref, j’en était fou.

1000 la folie quand même !


Bref, je l’installe avec amour. Je la branche, j’enlève l’autocollant HD ready collé dessus. ET LA, MALHEUR ! Il reste un bout de colle. Avec amour, je vais chercher du dissolvant…

AAAAAHHHHHHHHHHH !!!!!!!
JE SUIS TROP CON !!!!!!!
MAIS QUEL SINISTRE DIEU SOURNOIS MA GREFFE UN CERVEAU DE POULPE !
DU DISSOLVANT !






snifff…
Elle était si belle, maintenant, y’a une tache qui ne partira jamais sur la façade, une grosse trace blanchâtre de quelques centimètres balafre son adorable minois. Une télé neuve à 1000 euros, balafrée en moins de 30 minutes ! J’an ai presque chialé ! Et chaque fois que j’y pense, chaque fois que la vois, l’étendue de mon incommensurable connerie me fouette le visage et me serre les tripes, j’ai honte de moi…