22 avril 2006

Rêve humide...

La fille n'a pas de visage, juste un corps, juste un sexe devrais-je dire.

Je suis devant elle, ébahi devant la fleur à peine éclose qui se cache timidement entre quelques poils follets. Je regarde la blondeur de son sexe, et tranquillement j'approche ma main. Je touche du pouce le renflement du mont de vénus. J'appuie tendrement pour en éprouver l'élasticité. Ce renflement de chair m'a toujours fasciné sans que je sache pourquoi. Mettre ma main dans la culotte d'une fille m'a toujours électrisé, à tel point que je m'attarde inutilement longtemps sur cette zone charnue. Lentement je descends mon pouce le long des lèvres qui s'écartent sur mon passage, laissant apparaître une muqueuse luisante, du carmin le plus pur.

Déjà l'odeur tant attendu envahie la pièce, cette odeur qui me rend fou, qui me fait vibrer de tout mon corps, et qui me fait bander aussitôt. J'approche mon nez, je m'enivre de cette odeur, et déjà mon sexe se tend et palpite d'impatiente. Je darde ma langue pour goûter à ce sexe, je donne de petits coups de langes pour savourer ce divin nectar… un frisson de bonheur me fait reculer, mon cœur bas à tout rompre, d'excitation ou d'amour je ne sais, souvent les hommes confondent les deux… Le plus doux des miels ne vient pas la cheville de la cyprine, le plus fin des vins ne m'enivre pas autant, le plus délicat des parfums ne me tourne pas autant la tête. Je glisse ma langue entre les deux lèvres, d'abord doucement, puis de plus en plus vite, pris par une sorte de frénésie, mon visage devient de plus en plus mouillé, ma bouche est toute poisseuse de mouille, mes doigts m'aident à écarter les lèvres, ils sont gluants aussi mais l'odeur de cyprine y restera pendant au moins six heures si je ne me les lavent pas. Quel bonheur de pouvoir en douce sentir ses doigts, d'avoir encore cette fabuleuse odeur sur les mains. Je comprends très bien Jean-Baptiste dans "Le Parfum" de Patrick Suskind. Vouloir concentrer cette odeur, en faire un véritable parfum dont il peut s'enivrer à volonté, moi aussi je recherche ma Laure, dont le parfum à lui seule me procura plus d'extase que la femme la plus douée. Puis je cède la place à son plaisir pur, et m'attaque au clitoris, tout poisseux de mouille, de salive, la mienne, la sienne, ses doigts ont déjà joués gentiment avec son petit bouton. Ma langue en fait le tour, sans jamais le toucher, sans jamais le heurter, je l'enroule autour, puis j'y passe subrepticement la langue pour lui faire un peu mal, une pic de douleur-plaisir, mais juste assez pour ne pas l'irriter. Puis j'introduis mon pouce dans son vagin, mon index dans son anus, elle bouge de plus en plus, elle prend le rythme, elle se branle sur mes doigts, et je taquine son clitoris, j'accélère les mouvements de ma langue, je la fais courir follement autour de son clitoris, et je sens son corps qui se tend, je sens sa respiration qui s'accélère, devient chaotique, elle cherche son souffle, elle étouffe de plaisir, ses cuisses se contractent, elle gémit et d'un coup, brutalement, elle jouit sans retenue, son corps cède à la pression, elle m'enserre la tête entre ses cuisses, elle crie son plaisir, elle se débat pour échapper à mes coups de langues, à mes doigts qui la fouille… je me retire pour lui laisser le temps de savourer et de récupérer.

Je ne sais depuis quand je me suis réveillé, mais le rêve persiste, j'ai beau avoir les yeux ouvert, l'odeur est toujours là dans ma tête, dans mon nez. Mais ce matin là, je suis seul dans mon lit, madame n'est pas là… triste, je ne passerais pas du rêve à la réalité.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou, curiosité de puce...

tu devrais écrire sur le forum de docti, j'aime beaucoup ce que tu as écrit. Cela n'engage que moi biensûr, mais bon, ça fait toujour splaisir d'avoir un gentil com.

bisous la puce !!

Lone a dit…

j'écris sur le forum de doctissimo...